Pharmacocinétique et molécules radiomarquées théranostiques

Dr Lawrence Dierickx

Dans la radiothérapie interne vectorisée il n’y a actuellement pas de biomarqueurs pour prédire l’efficacité du traitement ou pour identifier les patients à risque de toxicité hématologique précoce ou tardive (myélodysplasie, leucémie). Nous supposons que l’intensité et la durée de l’exposition au radiotraceur des cellules bénignes et malignes joue un rôle très important concernant cette efficacité et toxicité.  Notre équipe a déjà démontré et validé l’apport de la méthodologie de pharmacocinétique (PK) de population dans l’analyse de l’impact d’une co-infusion d’un cocktail d’acides aminés sur le traitement par un analogue théranostique de la somatostatine (177Lu-Dotatate) pour des tumeurs neuroendocrines. Nous avons établi qu’il y a une forte variabilité interindividuelle pour une variabilité intraindividuelle modérée de la concentration plasmatique au décours du traitement par ce radiotraceur. Nous avons développé un model pKpop dans lequel des données dosimétriques de l’imagerie sont intégrées. Le but est d’évaluer la corrélation entre l’efficacité et toxicité du traitement et le profil PK et d’utiliser ce profil PK dans l’individualisation de ce traitement (préPACLUNET). Une autre étude (GENEBIOLUNET) avec le même traceur et pour la même pathologie s’intéresse à la radiosensibilité intrinsèque via des biomarqueurs moléculaires (mRna et miRna transcripts) et la combinaison avec les paramètres de l’analyse PK de population ( colaboration avec l’équipe UMR1048,I2MC). Finalement, l’analyse PK continue d’être un objet d’étude dans le contexte des neuroblastomes métastatique en pédiatrie (Phase 1, NEUROBLU 02).

Financement :

  • GENEBIOLUNET : ARI2017;
  • Neuroblu02 : PHRC-K17-034

 Illustration :

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