Quantifier les sources de variabilité interindividuelle de l’exposition à l’hormonothérapie

Dr Fabienne Thomas, Dr Mélanie White-Koning et Dr Cécile Arellano

Le projet PHACS, dans lequel 2000 patientes traitées par de l’hormonothérapie adjuvante (tamoxifène, létrozole, anastrozole et exemestane) pour un cancer du sein ont été suivies pendant 3 ans, a permis de déterminer les concentrations plasmatiques des molécules étudiées et de quantifier l’impact de variants génétiques et des traitements concomitants sur ces concentrations. Pour le tamoxifène, nous avons confirmé l’influence importante du statut métaboliseur CYP2D6 mais également du CYP3A4 et des traitements concomitants. Les données obtenues ont servi à construire un modèle pharmacocinétique pouvant servir d’outil à l’adaptation de dose. Les analyses encore en cours visent à déterminer l’impact de l’exposition et des polymorphismes génétiques sur la survenue des effets indésirables du tamoxifène et des anti-aromatases (létrozole, anastrozole, exemestane).

Financement :

  • PHRC

Collaborations :

Etablissement de santé (CLCC, CHU, CH et cliniques privées) du Grand Sud-Ouest

 Illustration :

Concentrations plasmatiques d’endoxifène (métabolite actif du tamoxifène) en fonction du génotype et du phénotype CYP2D6

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Centre de Recherches en Cancérologie de Toulouse
Préambule

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